Rencontres animalières 2024
La randonnée en montagne procure bien-être et énergie.
C'est une thérapie naturelle pour le corps et l'esprit.
Loin de la vie quotidienne, la montagne offre un refuge paisible.
Nous trouvons une paix intérieure et nous sommes en connexion avec la nature.
Lors de nos escapades nous faisons des rencontres animalières qui nous font revenir à la maison avec des étoiles dans le coeur.
Ce sont toujours des moments forts qui ne laissent pas indifférents.
Aujourd'hui, je vous présente "nos amis" des montagnes vus en 2024.
Nos rencontres les plus communes sont nos "copines" les marmottes.
Il est rare de ne pas les avoir avec nous à chaque randonnée estivale.
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Puis en seconde position, les vautours fauves assez nombreux dans nos montagnes.
Pas très jolis sur terre.
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Mais magnifiques et si impressionnants par leurs envergures lorsqu'ils planent aux dessus de nos têtes.
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Les mouflons que nous arrivons à observer en toute fin d'hiver juste avant que les femelles mettent bas.
Ils sont extrêmement craintifs et il faut avoir des ruses de Sioux pour arriver à les voir.
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L'Hermine, très vive. Elle file plus vite que l'éclair.
Ici avec son pelage d'été. En hiver elle devient toute blanche.
Une rencontre fortuite et rare.
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La vipère Aspic.
Un serpent vif et trapu qui ne dépasse pas les 90 cms.
Elle aime les terrains accidentés. Elle est vivipare et se nourrit principalement de campagnols.
Elle est passée devant moi tranquillement. Pourtant j'ai peur des serpents mais là j'étais fascinée comme hypnotisée.
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Circaéte Jean le Blanc que l'on peut assez souvent observer.
Ses proies sont essentiellement des reptiles et des lézards.
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Beaucoup moins commun, l'Aigle royal.
Parfois en couple et son observation est un cadeau.
C'est un rapace puissant capable de s'attaquer à des proies de grande taille. (lièvres, jeunes renards) Mais ici en montagne son plat de prelédiction est la marmotte. Il est également le principal prédateur des cabris de chamois et de bouquetins.
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Le Chamois que l'on peut voir de 400 m jusqu'à 2300m.
Ces animaux sont vifs et détallent vite.
Ils nous localisent en premier par l'odorat, puis par l'ouïe et en dernier à la vue de nos mouvements.
il faut donc se positionner en face du vent et ne plus bouger pour devenir invisible.
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Le roi de nos montagnes. Le Bouquetin.
Un plaisir que de les observer. Malgré leurs gabarits imposants ils sont placides.
Le plus difficile est de les trouver mais une fois chose réalisée on peut les approcher.
Souvent au printemps ce sont des hardes de mâles qui descendent des hautes falaises pour trouver l'herbe tendre et se refaire des forces.
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Avec patience, en restant calme nous sommes arrivés à nous approcher. Ils acceptent une certaine distance. Ce sont de beaux moments.
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Les étagnes (femelles des bouquetins) que nous pouvons voir en été, souvent accompagnées durant une année entière par leurs chevreaux. L'ensemble est appelée une "chevrée"
Bouquetins et étagnes ne se retrouvent que pour le rut.
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La cohabitation entre bouquetin et chamois peut se faire mais c'est une exception. Très souvent c'est le sel des roches (le salpêtre) une gourmandise pour eux qui fait accepter une certaine promiscuité.
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Cette année aussi j'ai pu observer des Becs croisés du sapin.
Le bec est asymétrique et se croise à l'extrémité pour faciliter l'extraction des graines de conifères.
Le mâle est rouge et la femelle jaune verdâtre.
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Enfin, Maitre Goupil ... le renard.
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Avoir la chance d'observer ces animaux nous procure un grand plaisir intérieur.
Rien à voir avec une réserve animalière. Ce sont "des rencontres cadeaux".
Bien-sûr, ils ne nous sont pas apportés sur un plateau. Ces contacts demandent un effort.
Nous randonnons très souvent (mon mari et moi) à notre rythme. Nous nous retrouvons aux pauses. L'observation animalière demande de la patience, du temps. Parfois connaissant bien les lieux nous faisons de l'affût ensemble. Les jumelles sont indispensables.
Ce sont de bons moments, on se retrouve dans notre bulle oubliant tout.
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Croiser le regard d'un animal sauvage est toujours un moment fort. Ce sont des rencontres authentiques sans leur causer de dérangement.
Leur vie est rude et le réchauffement climatique en montagne est 60% plus important qu'en plaine. Tout va vite, trop vite. Le manque de neige, la fonte des glaces, des étés plus chauds et secs.
C'est un dérèglement de leur mode de vie. Les animaux vivant en montagne sont fortement touchés.
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