Grandes Bleues

Depuis 3 ans nos  Perruches de Pennants vivent avec nous. Originaires d'Australie, elles vivent ici en captivité.

Je pense qu'elles pourraient vivre libres sous nos latitude comme leurs "cousines les Perruches à Colliers".

Mais elles seraient mal venues car ce sont des oiseaux qui grignotent et qui saccagent tout sur leur passage.

 

Alors oui, elles sont en captivité et ne sortent jamais de leur volière.

Certaines personnes s'en offusquent et critiquent ....

C'est tellement facile !

 

La captivité c'est l'état d'un animal qui vit sous protection humaine. (wikipédia)

L'urbanisation, l'industrialisation modifie les données biologiques de l'écosystème (rivières, forêts lacs etc ....)

Et certaines espèces meurent plus vite. (ex: Les abeilles)

 

Un animal captif qui vit dans un enclos  spacieux et qui est nourrit convenablement n'est pas malheureux.

Nos Pennants ne sont pas en cage mais en volière. Elles reçoivent les soins et la nourriture dont elles ont besoin.

 

 

 N°2

Je pense qu'il ne faut pas faire d'anthropomorphisme.

Par exemple : J'ai lu sur ma page FB une remarque au sujet du bébé panda au zoo de Beauval.

"Je préfèrerais voir ce bébé en liberté avec sa maman que dans un enclos si triste"

 

Ce bébé en liberté serait probablement mort. D'ailleurs il n'existe pratiquement plus de panda en liberté en Chine.

Déforestation, zone agricole, braconnage etc ... (source wikipédia)

 

 

N°3 

Il ne faut pas se baser sur notre "Nous"

Un animal n'a pas notre réflexion sur le bonheur et le malheur.

Tout dépend de la manière dont il est détenu et des soins donnés.

 

 

 N°4

Avoir un animal "captif" c'est savoir se remettre en question.

C'est prendre de son temps, lui donner les moyens de compenser cet enfermement.

Il y a deux poids deux mesures. Il faut se révolter contre une captivité nocive (exemples plus bas) Mais ne pas être bornés et garder son bon sens.

 

 

N°5

Un animal captif a avant tout besoin de sécurité.

Il doit être dans un environnement sain adapté à ses besoins et manger à sa faim.

 

 

N°6

Savoir lui procurer des petites choses pour le motiver, l'occuper.

Ici, nous avons pris un tronc d'arbre  (chêne) pour que nos oiseaux puissent rogner et déchiqueter .

 

 

N°7

Il m'est arrivée de rencontrer des personnes ayant des perruches ondulées et des perruches calopsittes ...

qui sont bavardes comme vous le savez pour ne pas dire bruyantes. Les gens n'en peuvent plus, ils ne s'entendent plus parler ....

Bref, les cages sont reléguées au garage dans un endroit humide et sombre ....

C'est de la captivité nocive.

Ou encore des canaris en surpopulation dans des  cages exiguës  qui sautent d'un perchoir à un autre .

C'est encore de la captivité nocive.

 

 

 N°8

Donc, comme je veux l'expliquer il y a captivité raisonnée  et captivité nocive.

Je m'oppose aux  animaux dans les cirques, aux Marinelands ou encore aux zoos d'antan.

Aujourd'hui, on ne parle plus de Zoos mais de Parcs animaliers. Il y a le respect de l'animal et l'on y rentre comme dans un sanctuaire.

(Soins constants, nature et espaces adaptés)

 

 

N°9

Que ceux qui critiquent vertement ces captivités respectables pensent aux élevages de batterie.

Les vaches, les cochons, les poulets entassés les uns sur les autres. Parqués de façon horrible.

Ces animaux sont dans vos assiettes  .... et vous vous régalez !

 

 

 N°10

Donc, sans vouloir faire la leçon je demande aux personnes qui critiquent, de ne pas être hypocrites et  de penser objectivement.

Croyez-vous que la captivité raisonnée mérite des réflexions blessantes ?

 

Je termine en disant qu'avoir des animaux captifs demandent de sa personne.

Il faut du temps, du travail, de l'argent, de la patience, du respect et de la passion.

 

La Perruche de Pennant vit 10 ans en liberté et 25 ans en captivité (wikipédia)

 

 

Janvier 2018

 

"L'homme sage, pardonne sans bruit"

(Reis Mirdita)